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samedi 16 décembre 2017

[Empire des Mers] Le convoi rentre au port

1805, Napoléon prépare un coup contre l'Angleterre. Mais pour cela, il a besoin de rassembler une flotte et des navires de transports.

Scénario :
Une flottille Franco-Espagnol tente de ramener un convoi vers un port ami, tout en étant chassé par des anglais. Dans le port fortifié se situe une autre flotte sous blocus de navire anglais.
 Les anglais gagnent si le convoi n'atteint pas le port.
Les Franco-Espagnols gagnent si le convoi atteint le port. Bien sur, si une des deux flottes en contre partie est décimée, la victoire n'est que très mineur.

Le port est sur un bord de table.
Chaque camp décide secrètement combien il y a de navire au port ou en blocus du port.
Le convoi rentre par un des 2 bords opposées. La flotte en chasse se positionne sur l'autre bord.
Les navires au port, peuvent déjà avoir amarrés ou encore être voiles pliées. L'option grand voile ne peut pas être valable tant qu'il n'a pas quitter totalement le port.
Les navires en blocus doivent se trouver hors de portée du fortin, et se positionnent comme ils veulent au centre de la table.
Un navire franco-espagnol peut venir au tour 3 ou 4 par un des bords de table.
On détermine le vent.

Composition des flottes :
Anglais (66 pt)
74 L, Elite(28 pts), Amiral RV
74 C, Vétéran (24 pts), Amiral Nadriand

Frégate 44 canons, Vétéran (14 pts), Amiral Nadriand

Français (45 pts), Amiral Fratus
74, Vétéran (26 pts)
Frégate 44 canons, Moyen (14 pts)
Navire marchand lourd, Moyen (5 pts)

Espagnols (26 pts), Amiral Lenwelin
74 A, Moyen (18 pts)
Frégate 34 canons, Novice (8 pts)

Fortin 12 canons (soit 3 pts de feu) Moyen (6/8 pts - équivalent 30 pts de coque) (Avec le superbe décor de JP)

La frégate Espagnol est bien à l'abri dans le port juste derrière le fortin sur l'ile. Les 2 navires de 74 anglais font le blocus du port.
 La flotte franco-espagnol avec les deux 74 qui flanque de part et d'autre le navire marchand. Le vent vient de la gauche de la table, ce qui fait que le convoi est vent de travers. Tandis que la frégate de 44 canons (HMS Glasgow) qui est sur la droite de la table doit remonter au près.
 La frégate espagnol sort du port. La frégate anglaise remonte péniblement, tout comme le 74 C (HMS Orion). Le HMS Ajax (74 L) quant à lui se dirige vers l'escadre ennemi qui avance tranquillement vers le port.
 L'Ajax meilleur navire du coin n'a pas peur, il fait face aux 3 navires ennemis. Il perçoit un message de l'Orion : "placer vous au milieu". Mais qu'a t'il compris ?
 A la manœuvre, le 74 L et le 74 A s’emmêlent. Dans ce choc le 74 A espagnol perds 2 mâts directement. Puis le tir fait quelques dégâts. Le 74 français en profite, et l'anglais perds également 1 mât. A l’abordage l'espagnol subit, mais tient le choc.
 Ne voulant pas se prendre un second abordage, qui risque d'être trop dangereux, l'Amiral Lenwelin arrive à couper les cordes qui le relie à l'Ajax. De ce fait, l'Ajax se prends le tir des 3 navires ennemis. Et chose incroyable, c'est le navire marchand avec son faible nombre de canons, mais surtout avec son tir en enfilade qui fait perdre un second mât à l'anglais.
Plus au sud, une frégate française de 44 canons est arrivée en renfort. Le tir de la frégate anglaise ne fait que quelques dégâts sur la pleine voile française. Le 74 C continue de remonter péniblement. L'Amiral Nadriand sent que l'Ajax est en mauvaise posture mais il est trop loin pour le sauver. Reste plus qu'à réussir la mission, détruire le convoi.
 L'ajax est isolé. Il se fait encore canonner par les deux 74 qui lui font tomber son dernier mât.
Le navire marchand se retrouve face à l'Orion et au Glasgow. Mais la priorité de tir allant au navire le plus proche, c'est la frégate espagnol qui prend les tirs.
 Le navire marchand avance rapidement en 3/4 arrière. Le port n'est plus très loin, mais la menace toujours présente.
 D'ailleurs le navire marchand l'a échappé belle. En effet l'Orion est venu bord à bord avec lui, mais le navire marchand à réussi à couper les grappins entre les 2 navires et il a pu poursuivre sa route. De plus, la frégate de 44 canons française se sacrifie en couvrant le tir. Le navire se prend un tir en enfilade par la poupe d'une valeur de 22. avec un 6, le navire coule. Je ne fais qu'un 2...la moitié de la coque quand même. Par contre la frégate novice espagnol tir également en enfilade sur le Glasgow (suite à une erreur de navigation) qui y perd un mât. La chasse au marchand se complique.
L'Ajax lui dérive, mais poursuit le combat face au 74 A Espagnol.
 Dernier tour, le marchand s’échappe et se retrouve à l'abri du fortin et arrive au port. Le Glasgow qui a pu passer par derrière est trop loin pour un tir (la réglette est la portée max). Mais par cette tentative désespérée de tirer sur le marchand, la frégate de Lenwelin a pu barrer le T du Glasgow. L'Orion qui a tenté de prendre la route sud pour atteindre le marchand, se fait barrer la route par la frégate de Fratus.
Les deux 74 franco-espagnol se rapprochent du port et couvrent toutefois le marchand. Tandis que l'Ajax de RV subit la dérive.
 Victoire totale franco-Espagnol.
Non seulement le marchand est rentré au port, mais l'Ajax est démâté, le Glasgow a pris quelques dégâts ainsi que l'Orion. En face, c'est surtout le 74 A et la frégate espagnols qui ont pris (il ne lui reste que 3 points de mâts au premier et la moitié de la coque au second), et les autres n'ont que des dégâts sommaires.
L'anglais par deux fois a pu avoir le marchand, mais celui-ci a su faire des miracles pour s'en échapper (surtout couper les grappins !).

lundi 11 décembre 2017

La flibuste - Au large du Cap Crux

Nouvelle aventure dans les caraïbes. Et nous sommes 6 autour de la table. Deux escadres, l'une anglaise et l'autre espagnole.
Cette fois ci je joue le PNJ Fitz, le larbin de Playmores. Et pour compléter l'équipe anglaise Herbejo alias Van de Gue.
Côté Espagnol, Dim, Friedrich et RV.
Les anglais sont les défenseurs. Nous devons donc traverser la table.
Je reprends le texte de Friedrich pour la plupart des commentaires, avec juste mes photos.

5 février de 1662, au large du Cap Crux


Les anglais en bas remontent en ligne de bataille, Playmores (Corvette), Van de Gue (Frégate marchande) et Fitz (Sloop). Les espagnols (en haut) avec Friedrich (D’Espinosa, Frégate), Dim (frégate) et RV (Brigantin)

L’Amiral Playmores ayant relevé le gant, le combat s’engage.
 D’Espinosa  fait mettre son escadron en ligne de file et coupe la route des anglais qui ne se démontent pas et se jette proue en tête sous les bordées espagnoles, van de Gue sur bâbord, Fitz sur tribord et l’amiral au centre.
 Première à venir à portée de la Marquesa du vice-almirante D’Espinosa qui ouvre la marche espagnole, la frégate de van de Gue essuie les premières bordées de cette dernière, bientôt renforcées de celle de la Magdalena. Fitz quand a lui a tôt fait de se placer sur la poupe du San Esteban.
Les nuages de poudres embrument bientôt tous les ponts, quand une bordée de la Marquesa secoue la frégate de van de Güe sans lui faire d’autre misère que de renverser la timbale de rhum jamaïcain du maître canonnier (dont le degré d’alcool est fameux pour embraser tout autre gosier que le sien fort cartonné) sur le boute-feu d’un chef de pièce…propageant le feu sur le navire… !
  L’équipage du batave se montrant incapable de maîtriser l’incendie, son navire vient percuter la Magdalena au milieu de la ligne espagnole. Les deux frégates survivent à la collision mais le feu du batave vient à se propager sur l’espagnol !
Pendant ce temps, Fitz, qui se montre fort habile vient se placer en position idéale, barrant le T du Sant Estaban à portée de mousquet de ce dernier qui se voit fort endommagé…

 …avant qu’en une poignée de minutes viennent à sombrer la moitié des navires engagés …
Ce fut d’abord la frégate de van de Gue, où le feu vint à gagner ...la Ste Barbe.. .BaOUuM !! 
 Mentalement secoué par l’explosion Fitz fait faire une embardée à son sloop venant volontairement percuter le San Esteban par la proue (de cette action Fitz tira un nouveau sobriquet : «Fucking Fitz»)  Ayant grand bonheur pour lui, l’anglais n’en subit que peu de dommage, mais la patache ravagée par le feu précis de son assaillant, passa sous sa ligne de flottaison…Glou, glou, gloup !
  ...quand le feu à bord de la Magdalena vint également à prendre la Sainte Barbe… BaOUuM !!
  Seul désormais face à Playmores et fucking Fitz......d’Espinosa poursuivit néanmoins un combat..qui vit les deux amiraux s’engager à plusieurs reprises en bonne position et à courte distance...
 

 
 ...quand, se voyant proche se sa planche de salut et passablement endommagée,  la corvette anglaise suivie à bonne distance par Fitz parvint à se soustraire à la bataille…
 Revenant sur le lieu des naufrages, D’Espinosa récupéra d’abord de l’équipage de Portola qui avait pu monter dans ses chaloupes, avant de se mettre en quête des survivants de la Marquesa surnageant parmi les flots jonchés de débris tant humains que de  bois, de cordes et de toile. De Villena avait été épargné par le sort, mais seul  11 hommes de son équipage avait survécu.

S’enquérant ensuite des survivant de la frégate du batave qui selon toute vraisemblance demeuraient dissimulés dans les débris, il leur fit promesse de secours et de justice en terre espagnole, et à défaut, celle d’une volée de mousquet sur le champ de ruine humide avant de  carguer ses voiles et de les abandonner à leur funeste sort…